Dégustation du vendredi 04 février 2005

Ce soir nous dérogeons à la règle, nous dégustons les vins d’un seul vigneron, Olivier Jeantet, propriétaire du Mas Haut Buis à La Vacquerie, sur les Terrasses du Larzac, nous fait l’amitié de venir animer une dégustation à Nancy.


Olivier a acquis son domaine en 1998, il commence avec 4 hectares de vignes, il en a aujourd’hui 12.
La dégustation commence par sa cuvée de blanc, « Les Agrunelles 2003 », 100 % Grenache blanc. Cuvée d’une très belle fraîcheur, sans aucune lourdeur, un beau fruit et une bouche gourmande, très bon vin.
Pour que l’expérience soit didactique, nous avons demandé à Olivier de nous faire découvrir quelques « bruts de cuve ». Syrah 2004, pour commence. Si l’on peut s’exprimer ainsi « la bête est de sortie » un nez fortement marqué par la réduction, mais dans l’ensemble un beau jus qui composera l’assemblage de la cuvée Costa Caoude, avec Grenache et Carignan. Deuxième brut de cuve, Syrah 2003, très beau fruit et très belle matière, un vin prometteur avant assemblage.
Après cette partie de pur apprentissage, nous attaquons les choses sérieuses, « Les Carlines 2002 ». Comme ce fut déjà le cas lors de la dégustation de janvier, tout le monde a trouvé ce vin agréable et plaisant. Olivier nous a préparé une verticale de sa grande cuvée « Costa Caoude ».
– 2002, pour commencer, très beau vin, bien équilibré, fruits noirs, épices, belle matière, très prometteur (mis en bouteille cette semaine).
– 2001, agréable, mais un peu plus froid que le précédent, personnellement je le trouve un poil asséchant, la finale est assez courte, à revoir dans le temps (?)
– 2000, le plus féminin de la soirée, ce millésime a partagé l’assemblée en deux. Je lui trouve un très beau nez, violette, épices délicates, le nez le plus élégant de cette dégustation, par contre en bouche la finale est un peu fluide avec un petit déficit de matière.
– 1999, le second vin à partager l’assemblée, personnellement le plus représentatif d’un vin du Languedoc, une belle matière, un nez complexe, et une jolie finale sur la réglisse et les épices.
Il se dégage de cette soirée, une qualité évidente de tous les vin dégustés. Olivier n’en est qu’à son 4ème millésime et il a tout en main pour faire, dans le futur de très grands vins à l’instar d’Olivier Jullien et de Christophe Peyrus ses amis.
L’unanimité s’est fait autour des « Agrunelles 2003 » et des deux cuvées 2002. Point commun à toutes les cuvées dégustées, une belle fraîcheur.

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